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LA BLOCKCHAINE:
Nous pourrions nous imaginer la blockchaine comme un registre public qui listerait sous forme de bloc chaque transaction effectuée: De la toute première à la plus récente et cela dans le monde entier.
L’innovation n’est pas forcément là. Car ce genre de registre existe déjà dans notre système monétaire actuel (euro, dollars, etc…). Mais il est uniquement établi et géré par les banques. Elles conservent des traces de qui, quand et combien d’argent a été transféré à qui. Comme ça personne ne peut transférer plusieurs fois le même montant d’argent et donc dépenser plus qu’il ne détient sur son compte.
Le registre tenu par les banques en revanche est privé et centralisé, c’est-à- dire qu’elle est la seul a pouvoir le consulter. De ce fait, ce sont elles qui doivent surveiller à ce que personne ne puisse dépenser plus que ce qu’elle ne possède. Si quelqu’un souhaite effectuer une transaction. Il faut qu’il aille à la banque, où il peut utiliser les services en ligne de la banque. Qui prennent au moins une journée pour effectuer le virement à la contrepartie. Pour effectuer un virement a l’étranger, suivant le pays de destination, cela peut prendre jusqu’à une semaine entière.
Dans le système monétaire fiduciaire que l’on connaît, nous devons accorder notre confiance au banque en tant qu’intermédiaire pour nos transactions.
Dans le système d’une blockchaine, le registre public est constamment mis à jour et puis partagé entre ses participants. Ce qui garantit un très haut niveau de transparence. Chaque transaction effectuée par un utilisateur de cette blockchaine peut être visualisée par tout le monde a n’importe
quel moment. C’est exactement comme si, après avoir fait un virement, vous disiez à chaque
participant du système financier a qui vous avez virée tel montant et en quelle quantité.
Cependant, sur ce registre il est uniquement possible de voir quelle adresse (numéro de compte) a
envoyé quelle quantité de crypto-monnaies et à quelle adresse. L’identité du propriétaire de l’adresse n’est pas directement disponible. Il n’y a pas de détenteur du registre à qui nous pourrions demander l’identité du propriétaire du compte. Comme dans les banques actuellement. Chaque participant de la blockchaine a les mêmes droits d’accès au registre et peut continuer à y enregistrer des transactions.
Donc contrairement à notre système monétaire, la blockchaine est un système décentralisé.
LES BLOCS :
Nous pourrions considérer que chaque bloc de cette chaîne de blocs (blockchaine) serait en fait une page de ce géant registre virtuelle.
Chaque bloc possède sa propre empreinte numérique (hachage). L’empreinte numérique du bloc précédent et un tas de transactions qui ont été effectuées. Ces données sont inscrites pour toujours sur le blocage et son hachage. Un bloc n’est valide que si plusieurs blocs suivant lui sont rattachés.
La chaîne de blocs la plus longue représente l’ensemble des transactions effectuées jusqu’à maintenant.
Chaque transaction indique un expéditeur, un destinataire et un montant en bitcoins (sur certaines blockchaine nous pouvons avoir d’autres informations enregistrées sur les blocs via des applications de blockchaine mais pas pour celles de Bitcoin).
C’est en fonction de l’empreinte (hachage) du bloc précédent que le prochain bloc est créé. Le premier à découvrir comment le bloc doit être structuré, détermine les transactions qui doivent être inscrites dans le bloc suivant. Une fois qu’il (le mineur) a trouvé les caractéristiques du bloc, il en informe les autres participants (cela se fait automatiquement) de la blockchaine. Et donc ils arrêtent tous de calculer et passe au bloc suivant, il doivent pour cela se baser sur le hachage du bloc précédent.
Il est parfois possible que deux mineurs découvrent un bloc en même temps, dans ce cas là celui qui prouve qu’il a plus de bloc suivant est retenu. Du coup il est possible que les mineurs travaillent sur différentes chaînes en même temps. Cependant, une fois le prochain bloc découvert, la chaîne de bloc en question est considérée comme la plus longue. Et donc tous les mineurs travaillent à partir de là sur cette chaîne là.
LE HACHAGE:
Un hachage est, comme une « empreinte digitale », un marqueur d’identification unique à chaque bloc et généré lors de sa création. Ce hachage est généré entre autres en utilisant les informations contenues dans le bloc.
En changeant ne serait-ce que un caractère dans le bloc donnerait un hachage différent, c’est donc un moyen extrêmement astucieux pour détecter les manipulations sur un bloc.
La particularité du hachage est que même si la formule est divulguée, il est impossible de retrouver le contenu numérique enregistré dans le bloc à partir de cette dernière.
Exemples simplifier : La somme numérique de 1 2 3 est 6 (1+2+3), par contre avec la valeur 6 nous
ne pourrions pas retrouver la valeur initiale (123). Il y aurait trop de possibilités différentes.
Pour Bitcoin La fonction de hachage utilisée est SHA-256. Le procédé mathématique utilisé est beaucoup plus complexe que la somme numérique bien évidemment.
LA SÉCURITÉ DE LA BLOCKCHAINE :
Une fois qu’un bloc est confirmé, il ne peut presque plus être modifié en raison de trois outils de sécurité. Le hachage, la preuve de travail et le réseau peer-to-peer.
Le hachage:
Pour modifier le contenu d’un bloc, on devrait changer le hachage d’un bloc dans la chaîne. Puisque le bloc suivant contient le hachage du précédent, il deviendrait invalide et, avec lui, tous les blocs suivant. Il faudrait donc calculer le hachage de tous les blocs suivant de la chaîne.
Cela pourrait paraître très chronophage, mais ça ne l’est pas tant que ça en raison de la puissance de calcul actuelle des mineurs sur la blockchaine Bitcoin, les ordinateurs pourraient facilement calculer des centaines de milliers de hachage par seconde, ils leurs serait alors possible de deviner le bon
hachage. C’est pour cette raison que les deux outils de sécurité suivants ont été intégrés au système de sécurité.
La preuve de travail ou proof or work:
Le proof of work est un mécanisme qui rend plus compliqué la création de nouveaux blocs. Pour bitcoin, le proof of work prend à peu près 10 minutes pour attacher un nouveau bloc à la blockchaine. C’est garanti par ce que l’on appelle la difficulté cible. Ceci est ajusté toutes les deux semaines pour bitcoin en prenant en compte le taux de hachage de l’ensemble du réseau. Le taux de hachage est une unité de mesure du temps nécessaire pour miner un nouveau bloc. Avec leur taux de
hachage individuel, les mineurs sont également capables de calculer la probabilité de pouvoir trouver un nouveau bloc en premier. Pour cela, ils partagent mathématiquement leurs taux de hachage avec celui de tout le réseau.
Nous pourrions donc nous laisser tenter à manipuler un bloc, mais il faudrait pour cela avoir une capacité de calcul vraiment énorme. Cela était possible au tout début de bitcoin, mais désormais une seule transaction Bitcoin consomme autant d’énergie électrique qu’une habitation en un mois. De ce
fait, recalculer un grand nombre de transactions utiliserait une capacité de calcul et une puissance astronomique. Du coup si l’on souhaite manipuler un bloc, il faudrait également recalculer la preuve de travail pour tous les blocs suivants, puisque chacun contient le hachage du précédent. Donc si
théoriquement la puissance de calcul de l’ensemble du réseau était disponible, il faudrait environ 10
minutes multiplier par le nombre de blocs suivants.
Grâce à cela, chaque nouveau bloc renforce la sécurité des blocs précédents. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a un troisième outil de sécurité qui rend le système quasiment hermétique aux
attaques potentielles.
Le réseau P2P et les registres partagés :
Le réseau P2P (peer to peer) est utilisé pour gérer le registre. Plutôt que de conserver le registre dans un seul et même endroit, il sert à copier des milliers de fois ce registre à tous les participants du réseau. Si une personne rejoint le réseau ( n’importe qui peut le faire), il télécharge une copie complète de la blockchaine.
Dès qu’un nouveau bloc est créé, il est envoyé à tous les participants de ce réseau. Ces participant le vérifie, ce qui veut dire qu’il contrôle s’il remplit bien certaines caractéristiques. Ce qui ne prend que quelques millisecondes. Si tout est en ordre, le bloc est alors attaché à la suite de la blockchaine. Pour réussir à manipuler un bloc, mis à part les recalculs des hachage et l’exécution de la preuve de travail de tous les blocs, il faut au moins que 50 % des
participants du réseau P2P soient convaincus que le bloc manipulé est légitime. Ce n’est qu’à partir de là que les autres participants accepteront également le bloc manipulé.
Conclusion :
Certaines blockchaines utilisent d’autres consensus que le proof of work, je ferai un article consacré à ceux-là prochainement. J’espère que cet article vous aura éclairé sur le fonctionnement de la blockchaines, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez penser. A très vite dans mon prochain article, bonne journée à tous.
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